sábado, 21 de noviembre de 2015

Stendhal XIXe siècle, Mouvement du réalisme

Dans ce mouvement, Stendhal est le premier écrivain français à avoir lie le roman et l’histoire contemporaine. Il met en effet en scène des personnages ébranles par les forces de la société. Mais peut être plus que la réalité, c’est la vérité des sentiments qui intéresse Stendhal. Il a refusé l’idéalisme mais conserve un certain héroïsme : il n’est pas attiré par la description du banal, par l’écriture du quotidien. 

Les grandes figures du réalisme ont été :

·       Flaubert Gustave (1821-1880) : Madame Bovary, education sentimental
·       Stendhal (1783-1850): Le rouge et le noir, La chartreuse de parme
·       Balzac (1799-1850) : La comédie Humaine (91 romans)
·       Maupassant (1850-1893) : Pierre et Jean, Une Vie, Bel-Ami.

viernes, 23 de octubre de 2015

Biographie de Stendhal

Biographie de Stendhal



Stendhal


Il a né à Grenoble (France) le 23/01/1783 ; Mort à Paris (France) le 23/03/1842



Né sous le nom d'Henri Beyle, Stendhal perd sa mère bien-aimée très tôt et se trouve confronté à la dureté de son précepteur, l'abbé Raillane, puis à celle de son père. Durant ses premières années, un sentiment de révolte l'envahit et influencera son œuvre et sa vie. Avec son goût de l'aventure, il intègre l'armée en 1800 et quitte Paris pour l'Italie. 


D'abord auditeur au Conseil d'Etat (1810), il finit sa carrière militaire en tant qu' inspecteur du mobilier et des bâtiments de la Couronne. L'amour qu'il éprouve pour l'Italie le pousse à s'installer à Milan en 1814. Il rédige quelques essais, puis retourne à Paris en 1821. Il s'intègre sans difficulté dans la société mondaine et publie l'un de ces principaux romans, le Rouge et le noir (1830)



Ce romantique à la sensibilité accrue montre dans ses oeuvres un réalisme touchant. Affecté par la pauvreté, il s'installe à nouveau en Italie et n'effectue plus que de brefs séjours en France. Il publie la seconde de ses plus belles oeuvres, la Chartreuse de Parme, en 1839. Il se rend à Paris pour y mourir en 1842.

jueves, 22 de octubre de 2015

La vie de standhal


La vie de standhal

Le rouge et le noir (Résumé)

Julien Sorel, le fils d’un simple scieur, devient le précepteur des enfants de M. de Rênal, le maire de Verrières. Le succès de Julien auprès de ses élèves, et auprès de Mme de Rênal surtout, les soirées sous le tilleul, la stratégie amoureuse du jeune homme, finissent par éveiller des soupçons. Pour faire taire les rumeurs, Julien doit quitter son amante et sa position. Grâce à ses talents brillants au séminaire, Julien obtient une place de secrétaire à Paris auprès du marquis de la Mole.


Après des débuts maladroits, Julien réussit un peu mieux en société, et surtout auprès de la fille du marquis, Mathilde. L’amour entre les jeunes gens est un jeu d’orgueil et de mépris, et Julien finit par triompher de Mathilde, qui se retrouve enceinte. La situation semble désespérée, mais M. de la Mole, furieux, finit par obtenir pour Julien un titre de noblesse, qui lui permette de prétendre à Mathilde. Le bonheur, pour Julien, est total, mais une lettre de Mme de Rênal, qui l’accuse d’ambition, ruine tous ses espoirs. Julien tente de la tuer. Malgré les tentatives désespérées de Mathilde pour le sauver, malgré Mme de Rênal même, seulement blessée, qui veut obtenir sa grâce du jury, Julien ne demande que la mort, qu’il accueille avec courage. Mathilde enterre la tête de son amant décapité, Mme de Rênal meurt trois jours après.

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Le rouge et le noire film en espagnol


martes, 20 de octubre de 2015

Le chartreuse de parme (Livre 1)

Livre 1




L’action débute le 15 mai 1796 au moment où Bonaparte délivre Milan de l’occupation autrichienne. Le lieutenant Robert fait partie de cette armée française. Il dort dans le château du marquis nommé Del Dongo. Robert tombe alors amoureux de la marquise. De cette union naît un jeune garçon, Fabrice Del Dongo qui va être le héros de La Chartreuse de Parme.
L’enfance de Fabrice est paisible. Il s’intéresse à la chasse et à la pêche. Il reçoit l’enseignement de l’abbé Blanés qui alors le curé de Grianta. L’abbé est passionné des langues latines mais surtout d’astrologie. Il transmet cette passion à Fabrice Del Dongo.

L’action se déroule désormais en 1814. Gina (la soeur de la marquise) décide de s’installer au château suite au décès de son mari. Grâce à sa joie de vivre, tout le château retrouve un climat de tranquillité. Il y fait désormais bon vivre.

 Napoléon Bonaparte décide de débarquer dans le sud de la France suite à son exil sur l’île d’Elbe. C’est alors que Fabrice voit un aigle dans le ciel. Pour lui, cela ne fait aucun doute. C’est un signe ! Il veut rejoindre l’armée de l’empereur. A son arrivée en France, Fabrice est arrêté car on le confond avec un espion. Il sera aidé par une geôlière à s’évader. Il parvient à rejoindre la bataille de Waterloo.

 Une fois sur place, le jeune homme fait la rencontre d’une cantinière. Il vit quelques temps chez elle. Il a pour mission d’escorter des hussards. Pour les manipuler, Fabrice leur offre de l’eau de vie. Mais le jeune homme en abuse et ne voit même pas l’empereur qui passe sous ses yeux. Son rôle est désormais d’escorter un général qui n’est autre que Robert, son véritable père.
Fabrice va vivre une expérience marquante et tuer son premier ennemi. Il est ravi de cette prouesse. La cantonnière lui conseille de fuir mais le jeune homme ne veut rien entendre et met un point d’honneur à battre tous les hussards.

Finalement, Fabrice trouve refuge ailleurs, dans une auberge. Il tombe alors amoureux de Aniken, la fille de la maison. Cette idylle n’est que de courte durée car le jeune homme décide de rentrer à Paris. En chemin, il apprend que c’est son propre frère Ascagne qui l’avait dénoncé comme espion. Il doit donc cacher sa venue à son frère. Seules sa mère et sa tante l’attendent impatiemment. Les trois personnages décident de partir à Milan et entament leur périple. En route, ils sont arrêtés par erreur. La police est, en réalité, à la recherche d’un autre général et de sa fille nommée Clélia. Pour éviter cette arrestation, la tante Gina use de ses charmes. C’est à ce moment qu’on apprend que cette dernière est amoureuse de son neveu Fabrice.

Mais, elle ne lui avoue pas et rencontre le Comte Mosca qui s’éprend d’elle. Ils décident de marier Gina avec le duc Sanseverina pour profiter de sa fortune et continuer à être amants. Le vieux Duc accepte de l’épouser en échange d’une Ambassade. Le comte l’amuse beaucoup lorsqu’il lui raconte les ragots de la Cour de Parme.

Gina rencontre alors le prince. Elle lui fait très bonne impression. Quant au comte Mosca, il devient premier Ministre et s’est promis d’aider Fabrice dans sa carrière. Il l’envoie étudier la théologie à Naples puis le fait sacrer évêque et, enfin, Archevêque de la ville de Parme, ville où se situe l’action de la Chartreuse de Parme.
A son retour de Parme, les sentiments entre Gina et Fabrice évoluent. Leur amour semble désormais réciproque. Cela rend jaloux le pince qui les dénonce au comte Mosca. Mais, ce dernier ne l’écoute pas. Il pense avoir bien fait car Fabrice fait la cour à une actrice nommée Marietta. Cela rend son amant furieux. La tension monte et des menaces de mort sont promulguées. Fabrice décide alors de retourner quelque temps à Grianta. Il retrouve l’abbé Blanès. L’abbé Blanès l’accueille comme son propre fils.

Fabrice retourne à Parme. Il apprend que Gina est désormais veuve et a donc hérité de toute la richesse de son mari. Il croise par hasard l’amant de Marietta qui le provoque en duel. Fabrice ressort victorieux de la bataille. Il doit prendre la fuite. Grâce au cocher de sa tante Gina, il parvient à se rendre à Ferrare en barque. D’autres développements seront à suivre tout du long du roman La Chartreuse de Parme.


Un autre valet de Gina vient à la rencontre de Fabrice et l’informe que le duel a pris d’horribles proportions à Parme. Il est désigné comme étant le seul responsable et décrit comme un ignoble tueur. Il finit par retrouver Marietta à Boulogne. Mais, il éprouve du désir pour Fausta et ne parvient pas à se retenir de la courtiser. L’amant de Fausta le provoque en duel. Fabrice en sort une fois de plus victorieux et fuit de nouveau. Il reçoit une lettre de Gina qui lui reproche son aventure. Fabrice lui explique qu’il n’avait aucun sentiment pour la jeune femme. Gina lui pardonne. Fin du premier livre de la Chartreuse de Parme.


  • Le livre pdf
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lunes, 19 de octubre de 2015

Le coffre et le revenant par Stendhal





Poussé à l'exil par l'effrayant Don Blas, maître de la police de Grenade qui convoite Inès, sa promise, Don Fernando de Cueva revient après quelques années pour pénétrer dans la demeure d'Inès et la ravir à son monstre de mari pour gagner l'Angleterre et enfin pouvoir vivre leur amour.

La nouvelle Le coffre et le revenant, sous-titrée Aventure en Espagne, de l'écrivain français Henri Beyle dit Stendhal raconte une histoire somme toute assez banale d'amour véritable empêché puis reconquis après de nombreuses aventures. L'originalité provient plus des personnages, aux comportements pas si romantiques que cela, donnant parfois l'aspect de véritables anti-héros. Un certain suspense est maintenu jusqu'à la fin et fait passer certaines longueurs un peu plus pénibles. Le style très classique de Stendhal est somptueux.

Le coffre et le revenant est une belle histoire d'amour de Stendhal se situant dans une Espagne en proie à toutes les passions.

  • Le livre pdf
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domingo, 18 de octubre de 2015

L'Abbesse de Castro




Vers le milieu du XVIe siècle, après huit années au couvent de la Visitation, Hélène Campireali, jeune fille de noble famille, regagne Albano pour y vivre près de son père. Un voisin, Jules Branciforte, s’éprend d’elle au scandale du seigneur de Campireali qui voit d’un mauvais œil la cour que ce jeune homme pauvre fait à sa fille. Un soir d’été, grâce à une longue canne, Jules élève jusqu’à la fenêtre d’Hélène un bouquet et elle décide de s’en saisir.


Le début de cette nouvelle qui sera plus tard la première des Chroniques italiennes  laisserait présager une idylle si l’auteur ne prenait la peine d’annoncer « les malheurs affreux qui vont former le triste sujet » de son récit. A la dernière page, néanmoins, demeure une ineffaçable impression de fraîcheur qui, jointe à la simplicité naïve des amours de Jules et d’Hélène, donne au texte sa qualité singulière.

  • Le livre pdf
http://elg0002.free.fr/pdf/stendhal_abbesse_de_castro.pdf

jueves, 15 de octubre de 2015

Armance par Stendhal




Armance, à sa publication en 1827, paraît sans nom d'auteur. Dans l’avant-propos, Stendhal s'amuse à brouiller encore davantage les pistes sur l'identité de l'écrivain de cet opus. Il se présente non pas comme l'auteur mais comme le correcteur d'une œuvre qu'un écrivain – une femme – lui a soumis. Aussi, il se détache à cette occasion de tout ce qui est dit dans le roman, de toutes les opinions apparentes, de toutes les critiques formulées à l'égard de personnes ou entités réelles. Stendhal reproduira cette manière de se détacher de son texte dans Les Chroniques italiennesou dans La Chartreuse de Parme, deux œuvres qui s’ouvrent également sur l’absence d’implication de l’auteur.



Le titre du roman peut induire le lecteur en erreur puisque le personnage principal d'Armance est Octave de Malivert. Le premier chapitre nous présente ainsi le jeune homme. Son portrait, tout aussi physique que moral, nous peint un jeune homme de vingt ans tout droit sorti de l'École polytechnique, spirituel, taciturne et élégant. On fait également la connaissance de la mère d'Octave, la marquise de Malivert, qu'il aime profondément. Celle-ci s'inquiète du comportement mélancolique de son fils, qui vit volontairement en marge de la société, regrettant l'autarcie de son école. Notons que la mélancolie à cette époque, d'après la théorie des humeurs toujours en vigueur alors, est considérée comme une maladie à part entière qui peut avoir des conséquences très graves.

  • Voici le livre pdf
http://beq.ebooksgratuits.com/vents/Stendhal-Armance.pdf

lunes, 12 de octubre de 2015

vanina Vanini (audio)


Vanina Vanini par Stendhal




Vanina Vanini est une nouvelle du recueil Chroniques italiennes. Ce recueil a été publié en 1865 (23 ans après la mort de Stendhal).

Un soir de printemps 182 à Rome.  Ce soir-là, le duc de B., un banquier fameux,  donne un bal dans son nouveau palais de la Place de Venise. La princesse Vanina Vanini «  jeune fille aux cheveux noirs et à l’œil de feu » illumine la soirée de sa beauté.

Vers minuit une nouvelle se répand dans le bal. Pietro Missirilli, un jeune carbonaro, détenu au fort de Saint-Ange, vient de s’échapper. Il se réfugie, déguisé en jeune fille chez le père de la princesse.
La princesse Vanina Vanini le soigne et tombe amoureuse de lui. Pour lui sauver la vie, elle n’hésite pas à dénoncer ses amis. Emprisonné,  le jeune carbonaro  la rejettera, lorsqu’il apprendra qu’elle a trahi les siens. 


Ce court récit conte les destins tragiques d’un révolutionnaire idéaliste  et d’une jeune princesse représentante d'un "monde voué à disparaître" et qui se berce d'illusions quant à sa survie : une histoire d'amour aussi tragique qu'impossible entre deux êtres  passionnés que tout éloigne.

  • voici le lien pour décharger le livre pdf:
file:///C:/Users/Madeline/Documents/Downloads/stendhal_vanina_vanini.pdf


Vittoria Accoramboni (video)


Vittoria Accoramboni

Le narrateur affirme l’authenticité de son récit puisqu’il ne fait que recopier un manuscrit ancien. Vittoria Accoramboni est une femme très belle, de haute naissance et d’une grâce charmante. Elle se marie avec Félix Peretti chez qui elle vit comme une reine. Pourtant, un jour que le frère de Vittoria fait appeler Félix, celui-ci est assassiné dans la rue de trois coups d’arquebuse. On attribue la mort de Félix au prince Orsini qui aurait eu le consentement de la famille de Vittoria Accoramboni. 

Alors que le cardinal Montalto, frère de Félix Peretti, devient pape sous le nom de Sixte-Quint, le prince Orsini se marie avec Vittoria. Après la mort du prince, Vittoria et ses frères sont assassinés, apparemment par Louis Orsini, frère du prince, jaloux de l’héritage laissé à Vittoria. Après un combat, il est fait prisonnier et étranglé. 



domingo, 11 de octubre de 2015

Le syndrome de Stendhal (Rome, Naples et Florence)

Debido a lo que stendhal "vivió" al escribir Roma, Nápoles y Florencia, se creó una película en el cual se ve lo que es el nombrado "síndrome de Stendhal" en una joven.

  • Voilà le film en anglais 



sábado, 10 de octubre de 2015

Rome, Naples et Florence, premier ouvrage signé Stendhal. (Síndrome de Stendhal)

Roma, Nápoles y Florencia 

Los libros de viajes por Italia tenían ya una larga tradición europea cuando Stendhal publicó, en 1817, la primera versión de la obra que tiene el lector entre las manos. Como no podía ser menos conociendo al personaje, Beyle se distancia abiertamente de lo que podría considerarse la típica guía para turistas o lectores en casa, y compone una obra que, nos dice, es más que nada una colección de sensaciones; no son tanto las ruinas o los monumentos célebres lo que le interesa cuanto todo aquello -costumbres, sucesos, formas de hablar que aporte algo al conocimiento del corazón humano.

Por lo demás, el supuesto viaje por Italia es completamente ficticio: ni las fechas se corresponden por lo general con la biografía conocida de Beyle (en los primeros renglones, fechados en setiembre de 1816, afirma tener veintiséis años y trabajar en Berlín, cuando en realidad tenía treinta y tres y estaba en Italia), ni siquiera parece que haya conocido realmente alguno de los lugares que menciona. Pero todo ello es coherente con la naturaleza del libro, pues antes que nada se trata para Stendhal de un viaje al pasado, un pasado que es tanto la gloriosa Edad Media italiana que admira intensamente, como su propio pasado de juventud en Italia, en la época de las guerras napoleónicas; un viaje, en suma, en busca de una felicidad perdida y que sólo podrá recuperar escribiendo, inventando.


De ahí que la ficción entre a raudales en el libro, ya sea en forma de anécdotas (que para Stendhal siempre reflejan el carácter de un pueblo o de una persona mejor que las generalizaciones abstractas) o sobre todo en forma de breves historias de amor apasionado, supuestamente escuchadas de labios de sus interlocutores italianos, y en las que el lector discreto verá el anuncio de algunas obras posteriores del autor, especialmente las Crónicas italianas y la Cartuja de Parma.

  • Síndrome de Stendhal:


El escritor francés Marie Henri Beyle (Stendhal), que fue quien lo describió por primera vez en su libro de viajes Roma, Nápoles y Florencia hacia 1817. En una de sus referencias a  Florencia, ciudad que admiraba particularmente, en concreto a su visita a la basílica de Santa Crote, describe las sensaciones que experimentó al contemplar las Sibilas de Volterano, exaltado por la emoción, al salir de la basílica sentía fuertes latidos de corazón y así lo dejó escrito: “la vida se me había desvanecido, caminaba con temor a caer” “…tenía la necesidad de la voz de  un amigo que compartiese mi emoción.”(Stendhal, 1999) Las personas afectadas por este síndrome suelen ser turistas de mediana edad, entre 26 y 40 años, la mayoría mujeres que viajan solas y que  proceden de ciudades tranquilas con una vida sin muchos estímulos artísticos.
  • Fuente de donde puedes descargar la obra en español y en francés:



La Duchesse de Palliano (video)


La Duchesse de Palliano par Stendhal

Après une introduction qui insiste sur la passion italienne aux XVIe et XVIIe siècles, le narrateur rappelle qu’il n’est que traducteur.
A 78 ans, Jean-Paul Carafa, aidé par son cousin Olivier Carafa, est nommé pape sous le nom de Paul IV. Il nomme ses trois neveux, parmi lesquels le duc de Palliano, marié à Violante de Condone célèbre par sa rare beauté et son orgueil insensé, à des postes d’honneur ; Après plusieurs scandales, les neveux sont chassés et dépouillés de leurs biens par leur oncle. Pendant ce temps, Marcel Capece, amoureux de la duchesse, lui avoue ses sentiments ; celle-ci, poussée par sa suivante qui aime quant à elle un homme nommé Domitien Fornair, accepte les avances de son amant.

Lorsque Domitien quitte la suivante, cette dernière raconte au duc les amours adultères de sa femme. Après un procès, Marcel Capece, condamné pour adultère, est finalement assassinée par le duc qui poignarde aussi la suivante de la duchesse. Malgré les objurgations d’un de ses frères alors cardinal, le duc de Palliano refuse de tuer sa femme, puis finit par obtempérer et donne l’ordre de l’assassinat. Un nouveau pape, Pie IV, étant monté sur le trône, le duc et son frère le cardinal sont mis à mort. C’est seulement Pie V qui réhabilitera leur mémoire.

jueves, 8 de octubre de 2015

French Passions: Alain de Botton on Stendhal

Vidéo en anglais



Chronique Italienne San Francesco a Ripa par Stendhal

Cette Chronique Italienne de Stendhal conte « les amours d'une princesse romaine avec un Français. »

« C'était en 1726, au commencement du dernier siècle. Tous les abus du népotisme florissaient alors à Rome. Jamais cette cour n'avait été plus brillante. Benoît XIII (Orsini) régnait, ou plutôt son neveu, le prince Campobasso, dirigeait sous son nom toutes les affaires grandes et petites. De toutes parts, les étrangers affluaient à Rome ; les princes italiens, les nobles d'Espagne, encore riches de l'or du Nouveau-Monde, y accouraient en foule. Tout homme riche et puissant s'y trouvait au-dessus des lois. La galanterie et la magnificence y semblaient la seule occupation de tant d'étrangers et de nationaux réunis.

Les deux nièces du pape, la comtesse Orsini et la princesse Campobasso, se partageaient la puissance de leur oncle et les hommages de la cour. Leur beauté les aurait fait distinguer même dans les derniers rangs de la société. L'Orsini, comme on dit familièrement à Rome, était gaie et disinvolta, la Campobasso tendre et pieuse ; mais cette âme tendre était susceptible des transports les plus violents... » 


La voix de Jacques Neefs, professeur en Arts de la Parole dans les meilleurs conservatoires et voix off bien connue à la radio, donne à la description de cet amour passionné tout son relief. Les éditions Autrement Dit comptent déjà quatre autres Chroniques italiennes à leur catalogue.

miércoles, 7 de octubre de 2015

San Francesco à Ripa par stendhal (video)


LE ROSE ET LE VERT, STENDHAL




De Stendhal, tout le monde connaît Le rouge et le noir, au moins de réputation. Moins connu en revanche est Le rose et le vert.

Ce court roman inachevé rédigé en un mois, peu avant qu'il ne s'attelle à la rédaction de La chartreuse de Parme, et de publication posthume, conte l'histoire d'une jeune bourgeoise allemande, Mina de Wanghel, protestante, que la mort inopinée de son père met à la tête d'une immense fortune.

Eprise de liberté, amoureuse de l'amour et le cœur encombré de chimères romanesques, cette oie délicieuse a l'ambition d'être aimée pour elle-même et non pour sa richesse. Mina et sa mère font courir le bruit de leur ruine. Incognito, elles gagnent Paris et s'offrent un peu de bon temps.

Curieux petit roman à l'écriture élégante et glacée, Le rose et le vert est tout entier bâti sur le rien : le néant des actions, le néant des sentiments. Cette permanence des états virtuels baigne dans un climat de désengagement et de frivolité profonde. 


Seul personnage haut en couleur qui se détache dans cette odyssée de l'impuissance, un abbé, cauteleux génie de l'intrigue tacticienne qui soulage les brebis égarées de leurs péchés et de leurs écus. Mais l'abbé échoue piteusement dans sa tentative de marier Mina et de la convertir au catholicisme.

martes, 6 de octubre de 2015

Chroniques italiennes - Trop de faveur tue par Stendhal

Ainsi débute " Trop de faveur tue " où intrigues, rivalités et amours coupables se nouent dans un couvent de Florence à l'époque de Ferdinand de Médicis. Par cette Chronique Italienne, Stendhal nous fait pénétrer dans la violence et les passions de l'Italie renaissante. Si le thème est éminemment romantique, l'analyse précise des sentiments et des mobiles de chacun est d'une grande modernité.

lunes, 5 de octubre de 2015

Chronique Italienne : Trop de faveur tue par Stendhal (video)


Citations de Stendhal


 Jaime la force, et de la force que j’aime, une fournit peut en montrer autant qu’un éléphant”
« Les femmes extrêmement belles étonnent moins le second jour »
« On peut connaitre tout, excepte soi-même »
« L’admission des femmes à l’égalité parfaite serait la marque la plus sure de la civilisation, et elle doublerait les forces intellectuelles du genre humain »
« Qui s’excuse s’accuse »
« On ne se console pas des chagrins, on s’en distrait. »
« Le grand homme est comme l’aigle ; plus il s’élève, moins il est visible, et il est puni de sa grandeur par la solitude de l’âme. »
« Un roman est comme un archet, la caisse du violon ferme sa porte »
« Le pire des malheurs en prison, c’est de ne pouvoir fermer sa porte »
« On peut tout acquérir dans la solitude, hormis du caractère. »
On met plus de passion à obtenir ce qu’on n’a pas qu’à conserver ce qu’on a. »
« Il faut secouer la vie ; autrement elle nous ronge »
« Plus on plait généralement, moins plait profondément »
« J’ai assez vécu pour voir que différence engendre haine »
« Tous les arts sont fondés sur un certain degré de fausseté »
« Les choses qu’il faut aux arts pour prospérer sont souvent contraires à celles qu’il faut aux nations pour être heureuse »
« L’amour est le miracle de la civilisation »
« L’âme de l’homme est comme un marais infect : si l’on ne passe vite, on s’enfonce »
« Les armes sont l’extrême sourire »
« Le plus grand bonheur que puisse donner l’amour, c’est le premier serrement de main d’une femme qu’on aime »
« Le premier instrument du génie d’un peuple, c’est sa langue »
« La vocation, c’est avoir pour métier sa passion »
« Dans l’excès du bonheur lire est bien difficile, cependant on s’ennuie a la longe si l’on ne le lit pas »
« Avoir toujours devant les yeux cette grande vérité que le succès est pour qui  fait rire »
 Nous naissons tous par cette originalité même si nous ne nous donnions des peines infinies pour devenir copies et fades copies »
« Quand on n’a que de la vanité, toute femme est utile ; aucune n’est nécessaire ; le succès flatteur est de conquérir, non de conserver. »
« Il y a un plaisir délicieux a serrer dans ses bras une femme qui vous a fait beaucoup de mal, qui a été votre cruelle ennemie pendant longtemps et qui est prête à l’être encore »
« La vrai patrie est celle où l’on rencontre le plus de gens qui vous ressemblent »
« Puisque la mort est inévitable, oublions-la »
« Il suffit d’un très petit degré d’espérance pour causer la naissance de l’amour. »

domingo, 4 de octubre de 2015

SUORA SCOLASTICA par Stendhal

Cette reine, Elisabeth Farnese, passa quinze ans de sa vie sans perdre de vue plus de dix minutes par jour son fou de mari. Cette cour, si misérable au milieu de ses fausses grandeurs, a trouvé un peintre homme de génie, digne de toutes les profondeurs de ses critiques et porte par le génie sombre du caractère espagnol, le duc de Saint-Simon, le seul historien qu'ait produit jusqu'ici le génie français. Il donne le détail curieux de tous les soins que se donna la reine Elisabeth Farnese afin de pouvoir un jour lancer une armée espagnole et conquérir pour un de ses deux fils puinés qu'elle avait donnes a Philippe V, quelqu'une des principautés de ce pays-là. Elle pouvait par ce moyen éviter la triste vie qui attend une reine douairière d'Espagne et trouver un refuge à la mort de Philippe V.

Lucien Leuwen Stendhal



Lucien Leuwen est un roman inachevé écrit par Stendhal (Henri Beyle, 1783-1842) publié en 1926.
Dès 1825, Stendhal avait évoqué l'idée d'un sujet de roman portant sur un jeune soldat incapable d'aimer et sa rencontre avec une femme plus « simple, naturelle, honnête ».

Bien qu'inachevé, le roman comporte six-cents pages rédigées en un an et demi environ. Stendhal va multiplier les annotations et projets de reprise de son projet, mais la fin ne sera en fait jamais composée. Même les titres prévus ont énormément varié; parmi eux, Stendhal avait eu l'idée du Rouge et le Blanc.

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